Actualité

Vous trouverez sur cette page tout ce qui concerne l’actualitĂ© de notre arrondissement et les problèmes propres Ă  Montmartre en particulier : surtourisme, confiscation de l’espace public, propretĂ©, nuisances de tout type, etc.

N’hĂ©sitez pas Ă  nous envoyer tout ce que vous souhaiteriez voir paraĂ®tre dans ces colonnes : vous ĂŞtes nos tĂ©moins privilĂ©giĂ©s et nos relais sur le terrain.

  • (Oct 2022) Le miel nouveau est arrivĂ© ! La rĂ©colte d’automne au rucher Gabrielle a eu lieu. Elle est peu abondante mais de grande qualitĂ© : les abeilles se sont exclusivement nourries de pollen, et n’ont pas eu besoin d’un apport en glucose pour leur alimentation. Tout adhĂ©rent souhaitant acheter un pot (ou plusieurs, selon disponibilitĂ© !) peut contacter la prĂ©sidente de l’ADDM18, BĂ©atrice Dunner, au 06 73 15 18 83. Pour cette rĂ©colte, seuls des pots de 250 g sont disponibles, au prix unitaire de 7€.
  • (Oct 2022) Voici une nouvelle contribution sur le problème du tourisme, le livre de Medioni et Viard. Lecture utile pour tout Montmartrois ! Un de nos adhĂ©rents l’a lu avec grand intĂ©rĂŞt, et nous en livre ici une très complète recension.
  • (Juil 2022) Un de nos adhĂ©rents nous transmet ce très intĂ©ressant article paru dans LibĂ©ration, sur les dĂ©sastres qu’occasionne le surtourisme Ă  Majorque, et sur la prise de conscience des autoritĂ©s locales. Les problèmes des BalĂ©ares sont forcĂ©ment un peu diffĂ©rents de ceux de Montmartre, mais nous connaissons les mĂŞmes risques, et assistons, impuissants, aux mĂŞmes dĂ©rives. Lisez, c’est très instructif. 
  • (Mai 2022) Nous publions aujourd’hui sur notre site ce billet d’humeur en forme de coup de gueule que nous envoie une de nos plus actives adhĂ©rentes, Alice Bsereni. 
    Le 18ème du mois en a publiĂ© un extrait dans son numĂ©ro de juillet-aoĂ»t. Le voici en texte intĂ©gral, oĂą s’exprime un ras le bol que, sur des modes divers, nous partageons de plus en plus souvent. 
  • Information importante concernant le recours au signalement DmR (« DansMaRue ») Une application Ă  utiliser sans modĂ©ration pour lutter contre dĂ©lits et incivilitĂ©s
    En cliquant sur ce lien, vous trouverez un important document concernant l’utilisation des signalements DmR (« DansmaRue Â») dans le 18ème et plus particulièrement Ă  Montmartre, Ă©tabli par notre Vice-PrĂ©sident, Thierry de Dorlodot, sur la base de statistiques compilĂ©es par le rĂ©seau VivreParis (dont l’ADDM18 est membre depuis son origine). Nous ne pouvons que vous inciter Ă  recourir sans limitations Ă  ce dispositif, très simple et facile (il suffit de tĂ©lĂ©charger l’application), et qui se montrera d’autant plus efficace qu’il aura davantage d’utilisateurs.
  • Lettre aux adhĂ©rents (N°5 / Juil 2022)
  • Lettre ouverte au maire du 18ème arrondissement concernant la candidature de Montmartre au Patrimoine de l’UNESCO
  •  Article  sur le surtourisme Ă  Venise    
  •  Privatisation sauvage de l’espace public
  • Le projet « Embellir Montmartre »
  • Stationnement abusif


Nos réalisations

Depuis sa crĂ©ation, l’ADDM18 compte Ă  son actif plusieurs importants succès…

Ce que nous avons dĂ©jĂ  obtenu …

  • 1997   L’interdiction totale d’accès Ă  la Butte Montmartre aux cars de tourisme
  • 2000 – 2015  La mise en service des Montmartrobus (vĂ©hicules Ă©lectriques peu bruyants et non polluants qui desservent le haut de la Butte, jusque lĂ  dĂ©nuĂ©e de tout transport public)
  • 2018 : Le Chemin des Lumières a retrouvĂ© son Ă©clat. Pour les fĂŞtes de fin d’annĂ©e , les 135 Ă©toiles du « Chemin de Lumière Â»,  nichĂ©es entre les pavĂ©s des escaliers du Chevalier de la Barre brillent Ă  nouveau.
  • 2022 : Le Jardin FrĂ©dĂ©ric Dard : Comme nous l’avons annoncĂ© en 2021, les problèmes de ce jardin sont en passe d’être rĂ©solus, puisqu’il va ĂŞtre transformĂ© en jardin d’Émerveille, c’est-Ă -dire en espace d’initiation des enfants de maternelle Ă  la botanique et Ă  la nature. Les travaux de sĂ©curisation sont
    programmés et budgétés, mais traînent en longueur. On nous a cependant assuré qu’ils seraient terminés cette année.
  • La sauvegarde d’espaces verts : Le maquis de Montmartre et l’obtention au tribunal de la dĂ©molition d’une construction illĂ©gale et contraire Ă  l’esthĂ©tique du site (« terrasse Patachou Â») ;
  • La crĂ©ation d’un pigeonnier dans le square Nadar permettant de contrĂ´ler la reproduction des pigeons et rĂ©duire les nuisances liĂ©es au fientes.
  • L’installation de toilettes publiques dans certains jardins comme le parc Bleustein-Blanchet (dit de la Turlure).
  • L’installation de plots pour interdire l’accès Ă  l’esplanade du SacrĂ©-CĹ“ur aux voitures.
  • La circulation des bus 30 et 54, le Dimanche.
  • La crĂ©ation d’un rucher, rue Gabrielle, sur un terrain mis Ă  disposition par la ville. Les abeilles sont heureuses et en bonne santĂ©, elles pollinisent avec enthousiasme la vĂ©gĂ©tation montmartroise, et les pots du dĂ©licieux miel de Montmartre, rĂ©coltĂ© par nos soins, sont disponibles chaque annĂ©e au siège de l’association.

La vie de l’association

Assemblée Générale et réunion annuelle 2024

Après notre assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale (dont vous pouvez tĂ©lĂ©charger le Procès verbal), l’auditoire a pu assister Ă  une très intĂ©ressante confĂ©rence concernant la sĂ©curitĂ© dans le 18ème arrondissement avec les interventions du Lieutenant Lascrouts, du corps des pompiers de Montmartre et de M. Kevin Havet, adjoint chargĂ© de la sĂ©curitĂ©, de la police municipale et de la vie nocturne Ă  la Mairie du 18ème, qui nous dĂ©taillait les actions de la mairie tout en soulignant les difficultĂ©s rencontrĂ©es liĂ©es au manque cruel d’effectifs !
Un grand remerciement à eux, ainsi qu’aux adjoints au maire qui sont venus nombreux à la réunion
annuelle de l’ADDM18, et à Pierre-Yves Bournazel, qui fut notre député, et reste si fidèlement des
nĂ´tres.

Assemblée Générale et réunion annuelle 2023

Après une assemblée générale très animée (Procès verbal), un auditoire nombreux a écouté une conférence sur le bruit, nuisance bien connue des Parisiens, et de ceux du 18ème en particulier. La conférencière que nous avons invitée cette année était Fanny Mietlicki, la directrice de cette association de première importance qu’est BruitParif, l’observatoire du bruit à Paris et dans toute l’Île-de-France.

Le bruit est un problème auquel bien des urbains sont confrontés. Aujourd’hui, avec la bataille que la maire de Paris mène contre la voiture et pour les mobilités douces, la nuisance pour les Parisiens ne réside plus tant dans les bruits de circulation motorisée que dans les bruits de voisinage et aussi, et surtout, les bruits dits « récréatifs », qui ont commencé à poser de sérieux problèmes, explique Mme Mietlicki, depuis quatre ou cinq ans environ : terrasses de cafés et de restaurants, musiciens de rue équipés de matériel d’amplification du son (ce qui est interdit) et, pour Montmartre notamment, multiplication des guides avec micro (ce qui est également interdit).
Les Parisiens souffrent cependant aussi des abus des véhicules et engins motorisés : moteurs des camions et camionnettes que leurs chauffeurs laissent tourner pendant qu’ils livrent leurs marchandises ou colis ; pots d’échappement des motos et rugissement de leurs moteurs ; klaxons des voitures ; survol de Paris par des avions à trop basse altitude (à noter que le survol de la ville n’est en principe autorisé qu’à un minimum de 2000 m d’altitude) ; chantiers interminables sur l’espace public … etc.
La conférencière a expliqué en détail ce qu’était le bruit, les niveaux que les oreilles humaines peuvent supporter, ses effets à long terme sur la santé humaine (il a même été calculé qu’en Île-de-France, l’exposition aux nuisances sonores pouvait donner lieu à la perte de plusieurs mois de vie en bonne santé !), les diverses manières de le mesurer. Elle a également présenté le fonctionnement des « méduses », un ensemble de micros multidirectionnels et d’une caméra qui tourne à 360°. Les bruits captés par les micros sont appliqués aux images captées par la caméra ce qui permet d’en repérer très précisément l’origine. BruitParif, inventeur de ce dispositif, a en effet conçu un algorithme qui grâce aux données visuelles et auditives collectées, permet de situer et mesurer exactement les sources de nuisances. Les méduses ont commencé à être déployées à Paris à partir de fin 2021, mais très modestement, dans deux arrondissements seulement. Dans le 18ème arrondissement tout reste à faire — d’ailleurs les campagnes classiques de mesures remontent souvent à plusieurs années. La plus récente a été menée à partir d’une installation placée au beau milieu … du cimetière Saint-Vincent, ce qui a beaucoup fait rire le public. Mme Mietlicki a expliqué qu’il s’agissait là de mesures de bruits liés au trafic aérien, et qu’il fallait pour cela un lieu très calme au sol : quoi de mieux qu’un cimetière ?
Il appartient aux autorités municipales de demander l’installation de ces radars acoustiques très perfectionnés et très eficace dans leur commune. Espérons donc que la mairie du 18ème sera sensible à la situation des habitants qui pour la plupart souffrent au quotidien de nuisances sonores de tous types.
Nous nous sommes contentés de résumer ici à grands traits la passionnante présentation de Mme Mietlicki, mais sachez que pour permettre une meilleure compréhension de ce problème complexe, elle nous a généreusement permis de la publier sur le site internet de l’ADM18, ce qui sera chose faite dans quelques jours.
Après la conférence a eu lieu le traditionnel buffet au champagne, qui a permis échanges et discussions très animés, dans la salle du premier étage de la Villa Radet, ouverte sur les beaux jardins de la Cité des Arts où les arbres commençaient à verdir, sous un grand soleil de printemps.

Assemblée Générale et réunion annuelle 2022

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Après une (trop) longue interruption due à la crise sanitaire, l’ADDM18 a eu enfin le plaisir de convier ses membres à son assemblée générale et à sa réunion annuelle, qui se sont tenues cette fois en avril, sous une belle lumière printanière, et dans un lieu qui nous est cher : le Musée de Montmartre.
La conférence traditionnelle portait cette année sur un sujet à la fois ancien, et d’une grande actualité : la protection de Montmartre, et notamment dans la perspective d’une éventuelle inscription à la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco, une idée portée par Eric Lejoindre, le maire du 18ème arrondissement.

Les deux conférenciers invités cette année connaissent le sujet mieux que personne : Bertrand Monchecourt est un architecte spécialisé dans le patrimoine, et par ailleurs membre du Conseil d’administration de la Société du Vieux Montmartre ; et Jean-Manuel Gabert, le président de ladite Société, est écrivain, critique d’art et guide culturel — et certainement l’un des hommes qui a le mieux exploré l’histoire et les rues de Montmartre.
B. Monchecourt commence par prĂ©senter un bref historique de la protection des sites, Ă  Paris et plus particulièrement Ă  Montmartre. L’évolution de cette protection est plutĂ´t nĂ©gative depuis un quart de siècle. C’est en effet Ă  la fin des annĂ©es quatre-vingt dix que la rĂ©glementation d’urbanisme spĂ©cifique Ă  la butte Montmartre et Ă  ses abords, (introduisant des dispositions très protectrices, adaptĂ©es tout spĂ©cialement Ă  la prĂ©servation du paysage montmartrois) et prĂ©vue au Plan d’Occupation des Sols (le POS, ancĂŞtre du PLU) a cessĂ© de s’appliquer, et que la Butte a Ă©tĂ© rĂ©gie par le POS (puis le PLU) gĂ©nĂ©ralement applicable Ă  l’ensemble de Paris.
Cette dérive peut s’avérer lourde de conséquences pour le paysage montmartrois. Pour y remédier, B.Monchecourt propose que Montmartre soit classé en SPR (Site patrimonial remarquable), un dispositif qui, depuis 2016, est venu remplacer celui des AVAP (Aires de Valorisation de l’Architecture et du Patrimoine) – rappelons à cet égard que le classement en AVAP a été l’un des grands objectifs poursuivis par l’ADDM18 depuis des années …
La création de ce SPR recouvrant le territoire de la Butte (tel qu’il est configuré par les rues Caulaincourt, Custine et de Clignancourt, ainsi que par les boulevards de Clichy et de Rochechouart), est, selon M. Monchecourt, une condition préalable absolue à l’inscription au patrimoine mondial, l’écrasante majorité des sites déjà inscrits ayant bénéficié de cette première protection. Il précise aussi ce que signifie cette inscription : un contrat très détaillé, passé avec l’Unesco, sur la base d’un certain nombre de critères que le site candidat à l’inscription s’engage à respecter rigoureusement sur le long terme. Le processus est long et compliqué, et le dossier de candidature est soumis à l’Unesco par les autorités de l’état demandeur, en l’occurrence le Ministère français de la Culture.
De son côté, Jean-Manuel Gabert revient sur le rôle considérable joué après-guerre par Claude Charpentier, architecte, urbaniste et premier conservateur du musée où nous nous trouvons, dans la défense du patrimoine architectural et paysager, si unique et si fragile, de Montmartre. Il évoque avec enthousiasme les grands projets qu’ils a conçus pour la Butte – sans pouvoir toujours les mener à bien – ainsi que certaines des batailles qu’il a menées dans les années quarante et cinquante, avec la
Société du Vieux Montmartre dont il fut président (contre la destruction du Château des Brouillards, celle des restes du maquis, ou pour le sauvetage de la Cité des Arts, et bien d’autres).
Tous deux terminent leur intervention, aussi passionnante que passionnée, en lançant l’idée d’un comité de défense dont le but serait de faire classer Montmartre en SPR. Tous deux (à l’instar de la Société du Vieux Montmartre) voient dans l’inscription à la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco l’occasion de faire bénéficier le site d’une protection plus durable, de lutter contre les désastres du sur-tourisme, la disparition des commerces de proximité, le saccage des devantures, le massacre de la place du Tertre et autres lieux ; et de mettre en valeur ce qui réellement fonde l’identité de Montmartre. Et pour cela, ils en appellent à l’implication de tous les Montmartrois.
La salle réagit par des applaudissements enthousiastes, et les questions sont nombreuses et diverses. Les échanges se poursuivent, comme il est de tradition, une coupe de champagne à la main, et devant un buffet-goûter bien garni.
Et la réunion se termine dans les salles du musée, où les invités de l’ADDM18 peuvent admirer à loisir la toute nouvelle exposition des œuvres de Charles Camoin. Ainsi que dans les jardins Renoir, eux aussi picturaux à souhait, comme le prouve la photo ci-dessous.

Bassin Renoir

Assemblée Générale et Vœux 2020

Jolie vue depuis l’Espace Montmartre

En cette année 2020, l’ADDM18 a retrouvé sa salle habituelle, l’Espace Montmartre, en haut du périphérique, à nouveau ouverte au public, certes un peu différente dans son nouveau décor un rien inattendu de chalet alpin, mais toujours accueillante et chaleureuse, et offrant toujours ses vues stupéfiantes sur le paysage parisien.
L’assemblée générale de l’association y a eu lieu pendant la matinée, et a été suivie d’un buffet-brunch, servi dans la véranda, et très apprécié des nombreux participants.
Un peu après 14h, l’assistance a été invitée à écouter une conférence sur la bio-diversité et les oiseaux en milieu urbain (et plus particulièrement à Montmartre),
présentée par M. Frédéric Malher, représentant de la LPO (Ligue de protection des oiseaux), Vice-Président du CORIF (Centre ornithologique d’Île de France), et auteur ou co-auteur d’ouvrages remarquables sur la question qui nous intéresse aujourd’hui, dont notamment : Oiseaux nicheurs de Paris, un atlas urbain, ainsi que d’articles qui interpellent directement les citadins que nous sommes, comme par exemple, L’urbanité des oiseaux, dans la passionnante revue Ethnologie française.
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Jardin Frédéric Dard

Demande de la sĂ©curisation du jardin FrĂ©dĂ©ric Dard la nuit Ă  la Mairie du 18ème
Une rĂ©union plĂ©nière a Ă©tĂ© organisĂ©e et prĂ©sidĂ©e par Mme V. Goetz Commissaire Centrale du 18ème de Paris, le 4 mai 2018 dans les locaux du Commissariat de Police rue de Clignancourt.
Cette rĂ©union avait pour objectif la demande Ă  la Mairie du 18ème d’assurer la sĂ©curisation nocturne du jardin FrĂ©dĂ©ric Dard sis rue Norvins – 75018 par l’élĂ©vation de ses clĂ´tures .
Cette action proposée par Madame V. Goetz résulte de la pétition lancée sur internet qui a réuni 127 voix et des nombreuses demandes des riverains adressées à la Mairie de protéger le jardin depuis janvier 2011.
En effet, en toute impunité, les intrusions nocturnes de bandes génèrent vacarme, violence, alcoolisation, bagarres, feu, dégradations tout au long de l’année et privent les habitants de sommeil et de sécurité. Cette demande légitime s’appuie sur le respect du code de la santé publique que la Mairie se doit de respecter vis à vis de ses administrés.
La Mairie, la DEVE, la Police de nuit, la DPSP, l’ADDM18 et les riverains autour de cette table ont pris acte de l’engagement de M Couard le reprĂ©sentant de la DEVE du 18ème arrondissement de la mise en Ĺ“uvre de la rĂ©alisation de la totalitĂ© de la DĂ©fense passive du jardin FrĂ©dĂ©ric Dard avant la fin juillet 2018 par la protection des murs, des grilles et de la porte par un grillage Ă©levĂ©.